Avant le Congrès
3min -« Elle est prête ton intervention ? » « Oui mais 10 minutes c’est trop court ! Je ne parviens pas à tout dire ». Faudrait-il parler deux fois plus vite ?
Les collaborateurs sont sur les dents. Par expérience, certains vont penser à leur intervention tout le week-end !
Pupitre ? Pas pupitre ? Laisser le temps aux questions. Les PowerPoints sont-ils prêts ? Et a-t-on toutes les réponses pour l’Assemblée Statutaire ? Qui veille à l’émargement ?
Le magazine « Horizons » et le « guide de l’adhérent » seront-ils imprimés à temps ? (réponse : oui).
Combien d’inscrits ? Est-ce que les habitudes de visioconférence ont supprimé toute velléité de se déplacer ?
Et pour la plénière, l’animateur a-t-il pu joindre tous les intervenants ? Et pour le dîner de gala, veiller au plan de table. On dirait presque un mariage.
Non, c’est « juste » le Congrès de la FNTR que l’on refait cette année, totalement en présentiel, après trois ans.
On retrouve cette ambiance un peu frénétique mais joyeuse. La tension de ceux qui vont prendre la parole en public, devant nos adhérents. L’auteure de ces lignes se souvient de la première fois qu’elle a parlé des dossiers juridiques devant des centaines de personnes. J’en avais fait une extinction de voix de nervosité.
(Prenez des pastilles par précaution).
On ne veut laisser passer aucun détail. On veut réussir ce Congrès. On veut se revoir, s’embrasser ou se serrer la main, échanger. Parler des problèmes et aussi des solutions. C’est notre grand rendez-vous annuel. Se retrouver. Être ensemble.
Depuis septembre 2019, tout a changé. Mais nous sommes là. « A la croisée des routes ». Ce qui est le thème de cette année. On ne va pas s’attarder sur le passé. On va tenter de regarder vers l’avenir au-delà du brouillard et des nuages noirs que tout le monde nous annonce.
Nous serons là. Les intervenants aussi. Les exposants ont répondu présents. Les textes sont écrits. La régie est prête. Evidemment, on s’attend toujours à des imprévus. Le truc angoissant de dernière minute.
On est dans le transport, on gère.
Et moi je dois terminer mon rapport moral.
Florence Berthelot