La CNS logistique urbaine FNTR était à Bruxelles

Voici le programme :

• Rencontre avec le député européen (ancien ministre) Brice Hortefeux membre suppléant de la commission des Transports, groupe PPE (1er groupe au Parlement européen)
• Déjeuner avec Marc Billiet de l’IRU pour un tour d’horizon des dossiers
• Rendez-vous avec la l’unité B3 de la DG MOVE de la commission européenne, spécialiste des questions de logistique urbaine.
• Rendez-vous avec la représentation permanente de la région Ile-de-France à Bruxelles

Jean-Yves Gautier et Thierry Allegre ont présenté la CNS logistique urbaine et les problématiques liées à la mobilité urbaine.

• Importance de l’estimation des volumes à livrer (attention avec la cyclo-logistique). Il faut laisser les grands camions entrer dans les villes car un grand camion est moins polluant que plusieurs petits camions
• Transition énergétique : attention au coût, un camion électrique c’est 3 fois le prix d’un camion normal. Également, attention au calendrier (production, disponibilité, inflation) pas très tenable. Par ailleurs, les camions électriques ne sont aujourd’hui pas capables de supporter toutes les marchandises (bio-carburant). Il est fondamental de faire comprendre le métier
• Il faut également élargir les plages de livraison. Aujourd’hui, les horaires de livraison sont de 7h à 11h or il s’agit des horaires où le flux de circulation est le plus important (pic de stress des conducteurs à 8h/8h30)
   

La Commission européenne essaye de trouver une approche commune même si elle est freinée par le principe de subsidiarité. Elle essaye aussi de faire parler les acteurs du secteur entre eux (échanges de bonnes pratiques).

L’unité a créé un groupe d’expert regroupant les parties prenantes du secteur, les Etats membres et les villes. Dans ce groupe, une proposition de travailler sur la logistique urbaine a été faite (documents de guidance, financement de projet). La FNTR suit ce groupe par l’intermédiaire de l’IRU.

Ainsi l’objectif est de mettre la logistique sur la table, que les villes aient un plan pour la logistique urbaine et qu’elle soit bien intégrée. La Commission européenne est consciente de la problématique de la volumétrie et propose de regarder du coté de la recherche (cf. le travail fait avec les associations européenne POLIS et ALICE).