La FNTR devant la Convention Citoyenne pour le Climat
2min -Fruit des conclusions du Grand Débat, la Convention Citoyenne pour le Climat a été mandatée par une lettre du Premier Ministre pour répondre à la question suivante : Comment atteindre une baisse d’au moins 40% des émissions de gaz à effet de serre (GES) d’ici à 2030 (en comparaison avec 1990) dans un esprit de justice sociale ?
Responsable d’un tiers des émissions de GES en France, le Transport routier dans son ensemble (véhicules particuliers, collectifs et marchandises) est à la fois une partie du problème mais aussi une partie de la solution à cette interrogation. Le Transport routier de marchandises est quant à lui responsable de 5,7% des émissions de CO2 pour 89% des biens transportés dans l’Hexagone. Un chiffre qui, s’il pourrait toujours être amélioré, démontre la performance environnementale du secteur.
Depuis plus de dix ans, les transporteurs se sont notamment engagés dans le programme « Objectif CO2 » lequel a permis une diminution annuelle de près d’un million de tonnes de CO2 !
D’autres facteurs expliquent également les bonnes performances environnementales du TRM : généralisation de l’éco-conduite (réduction entre 5 et 10% de la consommation de gazole), massification des marchandises (arrivée du 44t), alignement aux normes Europ V & VI ou encore utilisation croissante
de carburants alternatifs (le GNV/BioGNV), etc.
Aujourd’hui, la clé de l’optimisation de la performance environnementale du secteur repose sur deux variables essentielles qui ne dépendent pas directement des transporteurs. La première est l’offre de véhicules disponibles sur le marché. Par exemple, à date, aucun constructeur n’est en mesure de proposer un 44t électrique. La deuxième est la stratégie des pouvoirs publics en matière d’énergie, notamment sur la question de l’aménagement du territoire, en particulier des points d’avitaillement. Et c’est sur ces deux éléments qu’insistera notamment la FNTR samedi prochain pour rendre possible et accessible la transition énergétique du secteur en préservant la santé des 40 000 entreprises du TRM et de leurs salariés.