La FNTR a participeé à une réunion sur le Brexit organisée par le MEDEF en présence de représentants de l’administration
2min -Après un important travail en termes de communication effectué par les douanes, la DGDDI a souligné le rôle essentiel qu’ont joué les fédérations partenaires notamment la FNTR dans le relais de cette information auprès des entreprises et des conducteurs. Il faut souligner en plus des notes aux opérateurs l’utilité du Guide Brexit très parlant pour les TPE notamment.
Le contexte de la situation sanitaire a contribué à la baisse du trafic au début de l’année ce qui a permis de s’adapter progressivement aux nouvelles formalités et de ne pas avoir le blocage aux frontières. La DGDDI confirme que l’objectif de conserver la fluidité du trafic a été atteint. Le trafic est quasiment normal depuis mi-février. Cependant, une étude britannique fait ressortir qu’1 entreprise sur 5 a arrêté ses flux avec le Royaume-Uni.
Parmi les difficultés soulignées par l’administration, la première concerne la difficulté des flux de transit où beaucoup de véhicules se sont retrouvés au parking à cause des problèmes informatiques. Cette problématique est à présent résolue.
Parmi d’autres problématiques, on peut mentionner la présentation sans documents ou avec les mauvais documents des conducteurs à l’appairage, la qualité des données sur les déclarations comme les données mal renseignées sur le bureau de passage ou encore les ENS qui ne contiennent pas les plaques d’immatriculation. La conséquence de ces problèmes : pas de formalités douanières accomplies à arriver en France. Les entreprises ne maitrisent pas forcement les Incoterms.
La DGDDI souligne un gros souci de préparation coté anglais mais les Douanes françaises s’adaptent à cette situation.
Dans ce contexte MEDEF prend l’initiative de demander une exonération de l’ENS dans les relations avec le RU comme dans les relations avec la Suisse ou la Norvège. Il fait rappeler que la présentation de la déclaration sommaire d’entrée ENS à l’appairage encombre le transporteur et relève de sa responsabilité.
Même si la France ne s’y est jamais opposée, la DGDDI ne peut pas se porter elle-même demandeur. Il convient de porter le sujet au niveau des autorités britanniques en l’appuyant au niveau européen. Le Medef a prévu des échanges avec l’administration anglaise ainsi qu’avec Business Europe. La FNTR soutient activement cette initiative et appuiera bien entendu la demande de Medef au niveau européen.