A la grande semaine
2min -Il y a des députés, des sénateurs, des représentants du département, de la région, de la chambre de commerce, des candidats aussi.
Nous sommes dans une entreprise de l’Essonne pour la semaine nationale du TRM. Après une présentation du secteur et de l’entreprise, par un dirigeant passionné (et passionnant), tous ont enfilé un gilet orange pour aller visiter les parkings, les ateliers, les bâtiments administratifs.
Plus on avance dans la visite, et plus leurs yeux s’ouvrent. C’est donc ça une entreprise de transport ! Voici comment on rechape les pneumatiques, voici les mécaniciens, les laveurs. Voici des camions GNV, des citernes. La plus grande partie des conducteurs sont encore sur la route. Les questions fusent sur la nature des marchandises transportées, sur les trajets, comment ça s’est passé durant la crise sanitaire. On évoque avec les responsables dédiés les questions de sécurité, les questions du recrutement.
A chaque fois qu’on croise un employé, on reçoit un joyeux bonjour avec un sourire. On sent l’esprit d’équipe et la fierté de faire son métier. On a affaire à des pros, des vrais. On discute, on échange. On évoque le premier confinement, la crise sanitaire, l’activité au quotidien.
Flottant dans un gilet taille unique (l’inconvénient d’être petite), je remarque qu’au moins la communication de la FNTR sert à quelque chose : partout des autocollants « Si vous l’avez c’est qu’un camion vous l’a apporté » et nos fiches de présentation du secteur, nos publications et même nos notebooks.
Un peu de provoc avec une parlementaire. Désignant les autocollants « angle mort » sur un véhicule, on lui demande si elle trouve que ça sert à quelque chose… On n’aura pas de réponse.
La visite se poursuit à l’exploitation (l’exploit’ dans le jargon) . Sans doute l’endroit le moins connu du grand public, mais véritable cœur du réacteur. Ceux qui y œuvrent doivent avoir les nerfs solides. Je m’exclame : « Ici, ils ne gèrent que des problèmes ! » (en toute honnêteté, ce n’est pas le mot « problèmes » qui a été utilisé). Tout le monde éclate de rire : effectivement, les gros orages du matin ont causé des inondations de route et il a fallu réorganiser les tournées. De toutes façons, si ce n’est pas la météo, il y aura bien quelque chose d’autre...
La visite terminée, il est clair que les institutionnels présents ont découvert le transport, les hommes et les femmes qui y travaillent avec passion. Ils ne pourront plus jamais parler de nous de la même façon.
Ce genre d’opération s’est produit partout en France, dans des entreprises de toutes tailles et sur tous les territoires, et il est certain que le résultat a été le même. C’était le but.
Mais il faudra recommencer encore et encore. Pas seulement lors d’une semaine dédiée, mais tout le temps. « Cent fois sur le métier… »
En attendant, merci à Philippe, Loïc, Virginie et tous les autres qu’on n’a pas la place de citer ici et qui nous ont si merveilleusement accueillis. Merci à tous nos adhérents qui ont fait la même démarche dans toutes les régions. Parce qu’au-delà de cet engagement pour une meilleure connaissance de nos entreprises par les décideurs publics, cela permet de confirmer que c’est pour eux tous que nous travaillons à la Fédé et que nous nous battons.
On n’en doutait pas une minute ! Mais ce temps passé ensemble a fait un bien fou.
Florence Berthelot