Qu’est-ce que vous faites pour Noël ?

Les commerces vont rouvrir le 28 novembre. C’est une bonne nouvelle pour les commerçants et peut-être leurs fournisseurs dont font partie les transporteurs. Décembre est toujours un mois très chargé pour le transport. Juste avant la trêve des confiseurs. Et tout le monde a besoin d’une trêve, plus d’ailleurs que de confiseries tant certains n’avaient pas d’autre choix que de faire des gâteaux à la maison puisqu’ils étaient confinés (les gens, pas les gâteaux). Qu’on soit religieux ou pas, Noël est un symbole. C’est la famille retrouvée, le sapin, les cadeaux etc…. Autant le Président de la République a été à peu près clair sur ce qu’il serait possible ou pas de faire (« ne soyez pas trop nombreux à table »), autant les représentants du corps médical sont -pour certains- partis dans le concours de celui qui dira le plus d’énormités. Pour preuve cet éminent professeur qui nous conseille de couper la bûche en deux afin que « Papy et Mamie » mangent leur part dans la cuisine et les autres dégustent l’autre moitié dans le salon. Le comble c’est qu’il envoie les grands parents dans la cuisine quand on vient réveillonner chez eux… Bref, un réveillon où chacun se tient dans une pièce différente. Les commentateurs n’auront pas fini d’ironiser. Mais ce qui est grave c’est que cette personne se sente légitime pour nous dire de pareilles âneries à la télé, et en plus comme si nous étions de petits enfants irresponsables, et Papy et Mamie de vieux gâteux, destinés à manger à part (question bête : comment fait-on en cas de cuisine ouverte ?). Ne comptez pas sur la rédactrice de cet édito pour faire du mauvais esprit (franchement est-ce que c’est le genre de la maison ?), mais tout de même. Ce médecin, homonyme de celui qui nous fait régulièrement le décompte des cas, des malades et des morts, a le même nom qu’une marque de ski. Est-ce l’ivresse des cimes qui mène vers de telles glissades ? Est-ce pour cela qu’il parle de bûche ? Pourtant, les stations de ski vont rester fermées ! (que dira la Ministre du Travail qui leur avait recommandé d’embaucher des saisonniers, quitte à les mettre en chômage partiel ?). Hum. Quels que soient nos projets pour les fêtes de fin d’année, il y a fort à parier qu’au menu, il y aura des dindes et des dindons. Et ils ne seront peut-être pas dans les assiettes...

Florence Berthelot