Vous avez aimé 2022 ? Vous allez adorer 2023 !
3min -La fin décembre est, qu’on le veuille ou non, le moment des bilans.
Du côté de la FNTR, 2022 restera comme une année « florilège » de tout ce qui peut se passer dans le secteur d’activité du transport routier de marchandises : flambée des prix de l’énergie, attribution d’aides pour les entreprises en difficulté, contestation des clients, interventions dans deux campagnes électorales (Présidentielle et législatives), deux rounds de NAO, problèmes d’approvisionnement en carburant, travaux et ateliers dans toutes les directions (transition énergétique, attractivité des métiers, recrutement, Zones à Faibles Emissions, le Conseil National de la Refondation, lancement du Label Transport et Logistique durable, 48 tonnes betteravier, Système modulaire européen-EMS, protocoles de lavage des citernes, convention avec l’ANACT, préparation des JO 2024).
En interne, chaque collaborateur fait la course pour savoir lequel ou laquelle d’entre eux a cumulé le plus de réunions…Pour certains, on avoisine les 380 ! (vous avez bien lu).
Sous forme de boutade, on se disait « il ne manque plus qu’un épisode neigeux ». Et ça n’a pas loupé, on l’a eu ! Au passage, deux réflexions : à quoi servent les équipements hivernaux obligatoires si on continue à bloquer la circulation des camions ? Et pourquoi cet excès du « principe de précaution » ?
L’inflation galope. Les volumes de transport baissent. Les entrepôts sont pleins (mauvais signe). Les négociations tarifaires sont compliquées. Les factures d’électricité et de gaz s’envolent.
Les circonstances ne tiennent pas compte du calendrier. Rien ne change dans la nuit du 31 décembre au 1erjanvier. Sauf peut-être la « gueule de bois » au réveil. L’annonce le 10 janvier de la réforme des retraites va probablement tendre le climat social. Son impact sur nos congés de fin d’activité va forcément susciter de nombreux débats dans la branche.
L’arrêt de production de certaines usines, la mise en redressement judiciaire ou liquidation d’enseignes connues ou de commerces de proximité va continuer. Les taux d’intérêt vont encore augmenter avec des conséquences sur l’obtention de crédits (diminution des investissements), ou sur le marché immobilier. Dette publique, déficit commercial vont continuer à se creuser tandis que le pouvoir d’achat va continuer de baisser.
Ah... on a failli oublier : la guerre en Ukraine n’offre pas de perspective d’arrêt prochain, et les tensions géopolitiques mondiales sont toujours aussi fortes.
Et on ne va pas tout énumérer dans la longue liste de ce qui n’est pas près de s’arranger à court terme.
Bref, si vous avez aimé 2022, nul doute que vous allez ADORER 2023.
A la Saint-Sylvestre, on aura ça en tête quand on souhaitera la bonne année.
Il sera plus judicieux de se souhaiter une santé de fer (physique et morale).
Sur ce, bonnes fêtes à tous, de la part de toutes les équipes de la FNTR. Et rendez-vous l’année prochaine !
Florence Berthelot