Manuel de lavage intérieur des citernes alimentaires de la FNTR/APLICA
Lylian Frison, Directeur du Marché des Vracs Pulvérulents au sein du Groupe Mauffrey, répond à nos questions
Quelle est votre mission ?
Depuis maintenant une dizaine d’années, je participe au travail de la FNTR en vue de promulguer les bonnes pratiques de lavage dans le cadre des transports de produits alimentaires en citerne. Dans cet objectif, avec APLICA, nous avons eu la volonté de mettre à jour le protocole ANIA/APLICA/FNTR existant depuis les années 90.
Quels sont les enjeux de ce protocole avec l’APLICA ?
Les enjeux sont clairs : associés l’ensemble des acteurs qui œuvrent au quotidien dans le transport de produits de vrac liquides et pulvérulents alimentaires. Nous parlons des transporteurs, des laveurs d’intérieurs de citernes, et bien entendus des chargeurs.
Parlez-nous du Manuel de lavage élaboré avec APLICA, comment est-il accueilli sur le terrain ?
Avec APLICA, nous avons souhaité actualiser et surtout être le plus exhaustif possible. C’est-à-dire, être conforme aux règles Européennes en intégrant une définition du produit alimentaire, (transporté en France, et également, importé en France).
Actuellement, il est peu connu car les cahiers des charges ou exigences des industriels du secteur évoquent uniquement les directives de l’ANIA.
Et qu’est-ce qu’il apporte de plus que le document ANIA ?
Il n’est pas restrictif, tous les produits alimentaires sont concernés. Cela veut dire qu’il évite la fraude sur les précédents produits transportés à laver (changement de produit lors de la commande de lavage, responsabilité qui ne doit plus peser sur les transporteurs et stations de lavages). Il permet d’éviter, également, la distorsion de concurrence avec les transporteurs Européens et bien entendu de ne pas refuser le transport de produits qui ne seraient pas répertoriés sur les listes sectorielles.
Est-ce que la coexistence de ces 2 textes pose des difficultés d’application sur le terrain et lesquelles ?
Oui, le risque de confusion des transporteurs, des laveurs, et des chargeurs, entre les différents documents « guide des bons pratiques, lignes directrices » est important, sans compter les risques sanitaires que nous encourons.
Qu’attendez-vous aujourd’hui de l’ANIA ?
De pouvoir reprendre notre travail ensemble sur un document commun bénéfique à tous.