Baromètre de la logistique urbaine en temps de confinement
2min -Plusieurs enseignements à la lecture ce sondage :
L’imprévisibilité des commandes (dans les volumes, dans les types de biens) qui est la plus complexe à gérer. Des start-ups de services innovants de logistique urbaine ont vu leurs sources se tarir et doivent réorganiser leurs activités. Les livraisons de repas ont beaucoup chuté mais pourraient repartir, suite à la réouverture de services de livraison de restaurants et chaînes de restauration rapide.
La situation des livreurs micro-entrepreneurs, très exposés économiquement pendant la crise, est mise en exergue dans le contexte des jurisprudences d’avant-crise sur les contrats de travail des plateformes numériques de mobilité. La logistique francilienne connaît aussi des problèmes de recrutement. Ils concernent les salariés, mais aussi les micro-entrepreneurs, intérimaires et sous-traitants du dernier kilomètre. Notons de nombreuses initiatives et la participation à plusieurs opérations solidaires de la part des prestataires de logistique urbaine.
En conclusion, le confinement et la crise sanitaire montrent la flexibilité de l’organisation de la distribution des biens dans les zones urbaines denses, tout en mettant en suspens bien des dossiers de la logistique urbaine. Au-delà de la récession économique qui se profile, avec un secteur des transports déjà profondément affecté, l’après-coronavirus s’annonce aussi comme un temps de remise en cause de nos façons de faire dans de multiples dimensions de la vie économique et sociale et notamment dans la gestion des secteurs stratégiques et de leur supply chain.