Et dites oh !

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Et dites oh !

La LTR va suspendre sa publication durant la trêve estivale. Donc pour le dernier édito avant la rentrée de quoi pourrais-je parler ? A la réflexion, de tout ce que je n’ai pas pu évoquer du fait de l’actualité voire des réticences du service communication de la FNTR.

Ainsi, pour témoigner que dans notre époque extraordinaire d’innovation et de création, il y avait aussi du grand n’importe quoi, je n’ai pas écrit sur la brosse à cheveux connectée dans la série « les inventions à la noix ». A ce train-là, j’aurais souligné à quel point j’attends qu’Elon Musk invente le robot qui vide le lave-vaisselle ou à tout le moins qui appuie sur le bouton démarrage quand elle est pleine. Je n’ai pas pu me régaler sur le sort de conventions collectives comme celle intitulée « des pâtes alimentaires sèches et du couscous non préparé » qui m’amène à m’interroger de son rapprochement avec celle des pâtes fraiches et du couscous préparé « comme là-bas...dis ! » (si une telle convention existe). Sans parler d’un coup de gueule sur tous ceux qui viennent en réunion pour seulement regarder leur smartphone comme si Dieu était dedans. J’entendais alors menacer de venir avec mon journal pour le lire ostensiblement sous l’œil choqué des participants.

Je n’ai pas écrit sur cette mesure qui interdit tout stationnement (y compris pour livrer) dans un quartier entier du 18ème arrondissement de Paris. Je l’aurai appelé « Koh Lanta » tant j’imagine que cela va devenir en peu de temps une lutte pour la vie pour se nourrir, se laver etc.... La réalité dépasse souvent la fiction. A y regarder de près, certaines mesures gouvernementales ou par les municipalités, certaines déclarations sur notre secteur sont toutes aussi farfelues les unes que les autres. Elles mériteraient qu’on en parle juste pour souligner leur absurdité ! Cela n’aura pas changé dans quelques semaines. On peut même deviner qu’on va atteindre des sommets en la matière.

En attendant, bonnes vacances à ceux qui en prennent et bon courage à ceux qui travaillent. N’oubliez pas : pendant les congés, les transporteurs eux, continuent de livrer (sauf dans le quartier Barbès-Château-Rouge).

Florence Berthelot

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