Loi Climat et résilience : la FNTR en première ligne dans les médias !
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Ce que viennent de décider les députés va se solder, si la mesure est prise dans certaines régions, par une attaque directe au pouvoir d’achat des Français. Pourquoi ? Car avec 2/3 des transports sur moins de 150kms, aucun report modal possible, des trajets régionaux qui se font généralement sur le réseau non-concédé. Et les transporteurs étrangers qui font de la longue distance n’en n’auront que faire en passant, comme ils le font déjà, sur le réseau concédé. Sans effet bénéfique sur l’environnement. La FNTR a donc décidé de faire largement entendre la voix des transporteurs routiers pour alerter l’opinion publique et les décideurs.
« C’est une mauvaise solution qui va peser sur la vie des entreprises de transport » prévient tout d’abord la FNTR dans le Figaro. Florence Berthelot, Déléguée générale de la Fédération, précise les raisons de cette colère et appelle sur France Info à une réflexion « plus globale », estimant qu'il n'y a « strictement aucun impact écologique à instaurer une taxe régionale. » Sur TF1, Mme Berthelot affirme même : « Nous croyons que l'État a une approche purement fiscale, il va ponctionner beaucoup d'argent. Peut-être qu’il y aura des petites subventions pour aider les transporteurs à acheter des véhicules propres, mais encore faut-il que ces véhicules existent… »
En région, même ébullition médiatique. Au micro de Ouest France, Pascal Trubert, Président de la FNTR Pays de la Loire, alerte le grand public « des limites du projet de loi "Climat et Résilience" et de ses risques pour le secteur du transport routier français. » Dans Sud Ouest, Olivier Hiceb, Délégué régional de la FNTR Aquitaine, rappelle que « toutes les entreprises de transport comprennent la nécessité d’une transition écologique. » La preuve : « On roule déjà au BioGNV dans la région. » Pauline Martin, Déléguée régionale de la FNTR Île-de-France, précise sur France 3 : « Nous, ce qu'on demande, ce sont des mesures pour nous accompagner encore mieux, et encore plus, dans la transition énergétique, plutôt que d'être taxés ! »
Une taxe qui, encore une fois, ne sera pas sans conséquence pour le consommateur. Ainsi, François Baudoin, Président de la FNTR Bretagne, prévient sur les ondes de France Bleu : « Il est bien évident que les transporteurs devront répercuter cette taxe dans leurs prix de vente, par conséquent vous retrouverez ça sur les étiquettes de vos produits dans votre hypermarché. »